Présentation de Triskela

1.Personnage IG

Nom : Triskela
Proverbe : c'est toujours ceux qui en ont plein la gueule qui crit famine
Age : 357 ans
Race : Elfe
Classe : Prêtre (Heal)
Profession : Herboriste - Alchimiste
Statut social au sein de la Ligue: Sert la guilde Breizh Zion



Description physique: Très grande elfe élancée. Elle se tient toujours très droite, la tête haute, lui donnant un air parfois dédaigneux. Elle est vive et tonique, sa taille est fine et ses gestes amples et précis font penser qu'elle est jeune. En revanche, ses cheveux d'un roux donnent une étrange impression. Ils sont noués dans un lourd chignon élaboré, tenu par une multitude d'épingles et de breloques. Ses nombreux bijoux sophistiqués dénotent avec les vêtements bon-marché qui l'habillent.
En s'approchant c'est tout d'abord son odeur particulière qui intrigue. Un mélange d'embaumement qu'elle semble camoufler par un entêtant parfum floral. Son regard glacial et suspicieux n'incitent pas à l'aborder, mais si d'aventure vous le faites, vous remarquerez que sa voix est douce et mélodieuse. Elle parle lentement et distinctement, comme si elle pesait ses mots à chaque phrase.

Description psychologique: Farouche, elle aborde ce qui est inconnu avec méfiance. Nerveuse, ses bras sont parfois mus par d'étranges tics, elle vous assurera que ce n'est qu'un problème de mécanique. Malgré une confiance en elle apparente, elle peut manquer d'assurance, mais jamais elle ne l'avouera! D'un naturel calme, elle semble toutefois maitriser en permanence une sorte de colère intérieure. Diplomate, elle fuit les conflits et tentera toujours d'apaiser les esprits. Elle n'aime pas la foule et les gros comités, elle peut avoir de bien étranges réactions si elle se sent oppressée.



Histoire :
"Je me suis réveillée difficilement. Autour de moi, d'affreux bruits métalliques résonnant lourdement dans ma tête. J'essayais de me souvenir...Rien ou presque... Les flashs d'un éboulement, la sensation de la roche écrasant mes membres, le gout de la terre dans ma bouche... Je prenais les quelques affaires entassées a mes cotés, elles devaient bien être à moi... Je remarquais mes mains avec stupeur... Que m'avait-on fait ?
J'enfilais une robe et rassemblais le reste des affaires dans une chemise que je nouais comme un baluchon. Et je courrais.
J'entendis qu'on m'appelait, qu'on me demandait de m'arrêter, ils auraient pu m'expliquer peut être, mais je ne voulais rien entendre, je voulais juste retrouver l'air extérieur et faire cesser ces bourdonnements incessants dans mes oreilles.
Je trouvais enfin la sortie, la lumière m'aveugla un moment. Je courrais, courrais toujours, faisant entendre d'étranges cliquetis à chaque foulée.
J'atteignais une sorte de petite forêt, je ralentissais le pas et me laissais tomber au pied d'un arbre... Je n'étais même pas essoufflée, c’était assez inquiétant. J'avais envie de pleurer, mais je sentais que je ne pourrais plus maintenant.
J'ouvrais délicatement mon baluchon, les quelques bricoles qu'il contenait me permettrait sans doute de retrouver la mémoire.
Un mouchoir brodé : Triskela... Ce prénom familier... C'était moi j'en étais sure. Un flot de souvenirs... Je revoyais mes proches, mes amis, les baraquements dans lesquels nous vivions, le travail à la mine...Toutes ces images sur lesquelles je ne pouvais mettre de noms, les noms avaient étés comme effacés.
Le visage de ma mère, de mon père, souriants... Et j'étais incapable de me rappeler notre nom...

Après cet épisode, je me mis en route et commença une longue errance. Les jours, les mois, les années, défilèrent, je ne faisais qu'errer en vain, arpentant les contrées qui se trouvaient sur ma route, cherchant un endroit qui me serait familier.
Je ne ressentais ni la faim ni le froid, je compris très vite que je n’étais plus vraiment...comme avant. Je m'arrêtais alors dans un village ou dans une ferme, échangeant un peu d'huile ou quelques outils contre de menus travaux que j'effectuais.

Un jour, un vieux paysan me proposa un toit pour la nuit contre la guérison de sa femme. Ma foi la vieille femme n'était pas bien grosse et pale et j'avais déjà pu tester ma sagesse et ma perception. J'acceptais de bonne grâce. Plus qu'un lit douillet, j'appréciais parfois la bonne compagnie le temps d'un soir, de longues discussions au coin du feu, me faisant oublier le temps d'une soirée le vide que je ressentais au fond de moi.
Toujours est-il que la maladie de cette femme fut plus coriace que je ne l'imaginais. J'accumulais les tentatives infructueuses. Alors que j'essayais encore l'un de mes doigts se plia sous la pression. Je rageais, je savais que cela me vaudrait de devoir dégoter un bon herboriste, et de quoi lui payer les plantes.
Furieuse, je regardais cette femme. J'allais lancer un sort de guérison de ma main encore valide lorsque je vis une sorte de boule lumineuse quitter mon poing et redonner vitalité a cette vieille dame.
Je compris alors que mon esprit acquis une sorte de pouvoir, cela me terrifiait.
Il me fallu beaucoup de temps pour l'accepter et entreprendre de maitriser cette chose qui m'animait, j'arrivais a tirer parti des éléments. Je me décidais à m'entrainer seule, la nuit en général, pour que personne ne me voit. Je ne voulais pas utiliser mes capacités pour nuire, mais je devais apprendre à les maitriser, que se passerait-il si un jour un enfant braillard ou un ancien radotant me mettait en colère ? Je n'osais pas l'imaginer.
Mes errances continuèrent, marcher le jour, s'entrainer la nuit. Au fil du temps, j'appris à ne plus avoir honte de mes dons. Ils n'étaient pas innés certes, je ne sais qui les avait imprimés en moi, mais ils faisaient partie de moi à part entière, et je savais qu'ils seraient à n'en pas douter d'une grande utilité.

Cette nuit là, c'était décidé, je ne m’entrainerais pas. La maitrise que j'avais acquisse me suffisait, j'avais juste envie de me reposer un peu, de me mélanger au peuple pour casser mes habitudes solitaires.
J'entrais dans une auberge. Des gens de passage, quelques ivrognes, je réservais une chambre pour la nuit et commandais un grog que je sirotais au coin du feu.

"Tout ça c'est la faute de Tep!"

Tep ? J'avais sursauté en entendant ce nom. Je jetais un œil au comptoir et vit un elfe avachi, qui semblait se noyer dans la boisson et se parler à lui même.
"Personne ne vous le dira jamais mais c'est lui qui a fait ébouler les mines ! Toujours plus d'étincelles de vies... toujours plus... et nous... dessous...Hop!"
Je m’approchais le souffle court, je ne comprenais pas tout mais je savais que ce qu'il disait faisait écho en moi.
"De quelles mines parles-tu?"
"Beaucoup trop... Plein de mines ! Presque toutes ! Et maintenant... On se réveille ! On oublie. Partir ? Moi ! Jamais !"
Il pointa un doigt vers le ciel et s'effondra sur le comptoir. Je le secouais.
"Qu'est ce que tu racontes partir ou ?"
"L'allod... Les réveillés des mines... La plupart... Sur l'allod"
"Quel allod ?"
J'avais beau le secouer, il avait sombré dans un profond sommeil alcoolisé. Je tombais de sommeil moi aussi, et ces quelques bribes d'informations m'avaient un peu chamboulée. Je réservais une chambre pour l'ivrogne et demandais à l'aubergiste de me prévenir quand il émergerait, je voulais tirer ça au clair.
Avais-je péri dans un de ces éboulements ? Et ma famille ? Je rejoignais ma chambre et m'endormais profondément, avec en tête les images de mes proches, des visages sur lesquels je ne pouvais toujours pas mettre de noms.
Au matin, je me levais en hâte et entrait dans la chambre de l'elfe... Il n'était plus là...
J'interrogeais l'aubergiste qui me répondit par un simple haussement d'épaules.
J'ai parcouru les alentours pour retrouver l'ivrogne pendant des semaines, chaque soir je revenais à l'auberge avec l'espoir de l'y retrouver. Je ne le revis jamais...
Tout ce que je savais, c'était que les miens étaient peut être partis sur un allod... Et s'ils n'y étaient pas, peut être qu'au moins une personne là bas les connaitrait, me connaitrait...
Ce n'était qu'une mince piste, mais c'était la première depuis des lustres... Je devais tenter le coup, je devais retrouver cet allod...
Mais comment faire, ça je n'en avais aucune idée.



Signes distinctifs éventuels: Une breloque en or pend le long d'une chainette à sa ceinture. Il y est gravé un prénom Triskell.

Motivations et Buts: Un désir de vivre et de retrouver ses origines l'anime. Trouver la paix intérieure, se retrouver soi-même, comprendre ce monde et ses enjeux, voila ce qui compte. Seule à ce jour, elle saura sans doute être une alliée fidèle si un ami trouve le chemin de son cœur.



2. IRL

Nom : Yves
Religion: Celte
Age: 34 ans
Occupation: Gendarme oui oui je sais lol
Centres d'intérêt: Ma fille



Merci de m'avoir lue!

Presentation... riche